LES INTEMPERIES
de
1600
à 1745 ans

3ème PARTIE


ANNEES
ACTIVITE
SOLAIRE

MAXIMUM ou
MINIMUM
ENSO
N.A.O
(hiver)
MOYENNE DES
TEMPERATURES DE PARIS
LE BOURGET EN °C

ANOMALIE

INTEMPERIE

ETES
HIVERS
DOUX
FROID
1599/1600
.
El.Niño
-1.31
.
.
.
du 11/1599 à 03/1600 l'hiver a été rude et les oliviers sont morts
1600/1601
.
.
-1.03
.
.
.
..
1601/1602
.
.
0.14
.
.
.
..
1602/1603
.
.
-0.31
.
.
.
Le mois de février 1603 a été rude, le Rhône gela. 1603 - " En 1603, au mois de janvier et février, la Garonne fut glacée et plusieurs vaisseaux qui n'avaient pas pris assez de précautions furent enfoncez. "

1603/1604
.
El Niño
-0.52
.
.
.
.
1604/1605
.
.
0.55
.
.
.
.
1605/1606
.
.
-0.88
.
.
.
.
1606/1607
.
El Niño
1.10
.
.
.
.
1607/1608
.
-2.78
.
.
.

Hiver très rude. Appelé longtemps le grand hiver, car des le 18/12/1607 jusqu’à la mi mars 1608 les rigueurs d’un froid intense se firent sentir sur toute l’Europe septentrionale et occidentale. Le Rhin fut pris depuis son embouchure jusqu’en amont de Cologne. " Devant Anvers, l’Escaut gela si fort que l’on y bâtit dessus plusieurs tentes et pavillons où s’y vendaient toutes sortes de victuailles : les habitants d’Anvers y menaient banqueter leur femme et leurs enfants. ". Le 10/01/1608, le vin gela dans le calice à l’église Saint André des arts de Paris, et , écrit l’Estoile, " il fallut chercher un réchaud pour le fondre ". En Champagne, " le vin gelait sur les tables, quelles que proches du feu qu’elles fussent ". Dans l’Est, de nombreux voyageurs périrent dans les neiges.

1608/1609
. .
1.50
.
.
.
22/12/1608 : en Beauce, la neige a recouvert le sol et aurait tenu jusqu'aux derniers jours de mars.
1609/1610

minimum
août

.
-0.06
.
.
.
.
1610/1611
maximum
mai
.
0.01
.
.
.
.
1611/1612
.
-0.57
.
.
.
L'été 1612 : “L’été fut si chaud, écrit un chroniqueur de la Saintonge, que la peau de mes bras et de ma poitrine a été toute brulée.”
1612/1613
.
0.88
.
.
.
.
1613/1614
El Niño
-0.62
.
.
.
Cet hiver fut doux en Belgique
1614/1615
.
-0.24
.
.
.
.
1615/1616
minimum
janvier
.
-0.88
.
.
.

En cet hiver, l’intensité du froid fut telle qu'à Paris, la Seine fut gelée du 1 au 30/01/1616, et, lors de la débâcle, un côté du Pont Saint-Michel se trouva renversé. Des historiens rapportent qu’en certains lieux de la Sarthe, l’épaisseur de la couche de neige atteignait la hauteur d’un homme.

25/07/1616 : le Furan a débordé, tous les moulins sont emportés entre Saint Etienne et La Fouillouse.

1616/1617
.
1.33
.
.
.
.
1617/1618
El Niño
-0.97
.
.
.
Cet hiver fut doux en Belgique
1618/1619
0.30
.
.
.
.
1619/1620
maximum
janvier
.
-0.33
.
.
.
.
1620/1621
.
-0.89
.
.
.
Hiver très long, avec des gelées particulièrement rudes de la fin janvier à la fin février. En ce dernier mois, la mer fut pris par les glaces à Dunkerque. Le port de Calais fut gelé, de même que l’Escaut. Le froid fut également très vifs en Provence, et les glaces des lagunes de l’Adriatique emprisonnèrent la flotte vénitienne.

1621/1622
.
-0.70
.
.
.
.
1622/1623
.
-0.96
.
.
.
Cet hiver fut rude et long en Belgique. Comme lors de plusieurs des hivers dont nous avons parlé, toutes les rivières furent prises.
1623/1624
El Niño
-1.89
.
.
.
Cet hiver a été vigoureux : " Saint Macaire. Sera pour mémoire que le 29/12/1623 la Garonne se prit de glaces, et hommes, femmes et chevaux chargés passaient et repassaient, et dura jusques au 3/01/1624, et en février dura huit jours. "

1624/1625
.
0.11
.
.
.
.
1625/1626
.
-0.40
.
.
.
.
1626/1627
minimum
janvier
.
-0.80
.
.
.
.
1627/1628
.
0.21
.
.
.
25/11/1628 : Le débordement du Furan a entraîné la destruction de plusieurs ponts, la Loire a causé de gros dégâts dans la plaine du Forez.
1628/1629
.
0.29
.
.
.

Cette année il neigea beaucoup en France "Grandes neiges "

1629/1630
.
-0.30
.
.
.

.

1630/1631
.
-0.21
.
.
.
Hiver très froid "Grande froidure"
1631/1632
.
0.02
.
.
.
.
1632/1633
.
0.52
.
.
.
.
1633/1634
El Niño
-0.08
.
.
.
.
1634/1635
maximum
mai
-1.47
.
.
.
Du 13 au 21/02/1635 il y a eu une inondation à Amiens. Les prairies au allant tour de la ville furent inondées jusqu'à 90 cm d'eau.
1635/1636
.
-0.32
.
.
.
.
1636/1637
.
-0.56
.
.
.
.
1637/1638
.
-0.07
.
.
.
.
1638/1639
.
-0.17
.
.
.
Cette année l'été fut certainement très chaud en France "En la dite année 1639, le temps était si fort et si chaud que les raisins se brûlèrent par les vignes."
1639/1640
minimum
janvier
El Niño
-0.81
.
.
.
.
1640/1641
-0.98
.
.
.
Dans le Massif Central, cet hiver "le plus terrible qui ait été de la souvenance des vivants" se prolongea du début d’octobre 1640 jusqu’au mois de mai 1641.
1641/1642
.
-0.58
.
.
.
.
1642/1643
.
-0.41
.
.
.
Hiver doux en France
1643/1644
.
-0.68
.
.
.
hiver froid en Belgique, des chariots lourdement chargés purent traverser la Meuse à Namur
1644/1645
.
-0.27
.
.
.
.
1645/1646
maximum
janvier
.
-1.60
.
.
.
Cette année l'été fut certainement très chaud en France "Cette année 1646 fit de grandes chaleurs jusqu'à sécher les fontaines"
1646/1647
El Niño
-0.40
.
.
.
.
1647/1648
.
0.17
.
.
.

le 21/02/1647 il y a eu une tempête de forte intensité : "Le 21 de février 1647, il fit un grand et si gros vent, qu'il rompit et déracina grande quantité et grand nombre d'arbres et maisons et fit tomber grande quantité de chênes par tout le pays, et même à Luguespin plus de vingt mille chênes et hays (hêtres), et le pin de Saint-Cricq se rompit qui était le plus grand de la France; plusieurs églises tombèrent par terre et même le clocher du Mus tomba. Les ponts de Bayonne se rompirent; plusieurs personnes et bateaux se noyèrent sur les grandes rivières, tellement que l'on ne saurait dire ni croire le grand dommage qu'il fit, et personne n'en avait jamais vu un si grand et fit aussi de grands dommages et bareys aux églises et maisons et bétail. Plusieurs personnes moururent et l'église du Bizoc tomba aussi."

1648/1649
.
-0.70
.
.
.
En février 1649 la Seine déborda de 7,66 mètres
1649/1950
minimum
janvier
.
0.29
.
.
.
.
1650/1651
.
-0.37
.
.
.
En janvier 1651 la Seine déborda de 7,83 mètres
1651/1652
El Niño
-0.37
.
.
.
.
1652/1653
.
-0.01
.
.
.
.
1653/1654
.
0.47
.
.
.
.
1654/1655
El Niño
-0.62
.
.
.
.
1655/1656
maximum
janvier
.
-0.34
.
.
.
hiver froid en Belgique, des chariots lourdement chargés purent traverser la Meuse à Namur. En France et en Allemagne il fut très rigoureux à partir du 25/11/1655. Chutes de neige abondantes. La Seine gela à Paris du 8 au 16/12/1655.
1656/1657
.
0.06
.
.
.
.
1657/1658
.
-1.41
.
.
.

La rigueur de cet hiver se fit sentir dans toute l’Europe. A Paris, le mois de janvier et le début de mois de février 1658 furent extrêmement froids et la Seine fut gelée du 1er au 21/02/1658. Dans le Massif Central, " il y eu un si grand froid que de mémoire d’homme on ne vit tant de glace dans le Lot ".

Le 27/02/1658 Paris connu la crue la plus importante, la Seine déborda de 8,81 mètres (plus qu'en 1910) soit 2.500m3/s. Le Pont Marie a été emporté et 22 maisons se sont écroulées il y a eu 50 morts. L'eau envahir la moitié de la ville et noya les maisons des faubourg jusqu'au 1er étage.

Du 2 au 04/03/1658 il y a une inondation à Amiens. Le 05/03/1658 à Abbeville, la rivière de la Somme a débordée avec tant d'impétuosité qu'elle a inondé les deux tiers de cette ville et emporté quelques-uns de ces ponts, avec une notable perte des biens de ses habitants, plusieurs desquels sont réduits à une extrême nécessité

1658/1659
.
-0.25
.
.
.

Henry de Laborde écrit "Et etant au 9/11/1658, il commença à tomber des neiges, l'hiver commença assez à bonne heure, car au mois de décembre 1658 il tomba grande quantité de neige à Bordeaux."

1659/1660
El Niño
-1.75
.
.
.
Il y eut deux séries de très fortes gelées : de décembre 1959 à la mi-janvier 1660. "Il fait si froid que des arbres se fendent la première et la seconde en février. " Cette froidure surpassa celle du grand hiver 1607-1608. Le Rhône fut gelé et la Seine resta gelée pendant plusieurs mois, à tel point qu'on
pouvait la traverser dans les voitures les plus lourdes, haquets, chariots et coches...
1660/1661
minimum
janvier
.
1
.
.
.
.
1661/1662
.
1.32
.
.
.
.
1662/1663
.
-1.46
.
.
.

hiver long avec gelées presque continues à Paris du 5/12/1662 au 8/03/1663. En décembre 1662 la Seine était entièrement prise.
Henry de Laborde écrit "Et étant au commencement de février 1663, il faisait grandement froid, et étant au 13 du fébrier, il tomba grande quantité de neige, tellement qu'il y en avait jusques à la hauteur d'une grosse coudée et encore plus. Il faisait grandissime froid. ce fut alors que M. de Banos mourut et s'enterra le jour de la plus grande neige qui était le jeudi 22 février 1663. Cette neige dura quinze jours, et enfin elle en sortit à cause qu'il fit une grosse pluie, et alors il y avait par les chemins si grande abondance d'eau et de neige tout en coup, qu'il n'y avait personne qui pouvait marcher ; car, le 24 février, jour de Saint-Mathias, moi-même et la plus part de nouste famille pensaient à aller à la messe au Mus."

1663/1664
.
0.24
.
.
.
.
1664/1665
.
-1.86
.
.
.
.
1665/1666
.
-0.41
.
.
.
.
1666/1667

maximum
janvier

(faible)
a voir

.
-1.00
.
.
.
hiver froid en Belgique, des chariots lourdement chargés purent traverser la, Meuse à Namur
1667/1668
.
0.30
.
.
.
.
1668/1669
.
0.07
.
.
.
L'été 1669 a été très chaud "Et pour lors il fit de grandes chaleurs, car le juillet ne l'aoust ni jusqu'à la fin de septembre dudit 1669, il n'a guère plu, de sorte que le temps était si chaud et surtout audit aoust, que ce grand chaud causa grandes maladies partout le pays, et en y mourut grande quantité, et moi-même j'ai demeuré longtemps malade, grâces à Dieu. Je vous dis encore que ces grandes chaleurs brulèrent les raisins par les vignes, de sorte qu'il y avait grand dommage à cause du grand chaud"
1669/1670
.
-1.61
.
.
.

Froid excessif en janvier et février. Pendant ces deux mois, l'Escaut fut entièrement pris.

Henry de Laborde écrit "Je vous assure, en vérité, que au commencement de janvier 1670, il tomba si grande quantité de neige et fit si grande froidure et si grande tourrade que la plus grande partie des vignes se tourrèrent surtout aux lieux bas et du cousté de la pente du nord, comme au lamon de Nerbis, Mugron et Pouyalé et Montaut et au bas de Saint-Aubin, et même dans le Béarn ; et on dit généralement partout qu'il n'y avait jamais eu si grande froidure, et on m'a dit que tout le Tursan est gelé et ailleurs aussi, de sorte qu'en le pays ne se parle autre chose que du grand dommage que cette grande gelée a causé aux bignes et mêmes beaucoup de personnes en sont malades ; grande quantité de figuiers et lauriers sont morts. Cette grande froidure continua encore le mois de février et aussi tomba grande quantité de neige, de sorte que tout le monde criait et se plaignait de ceste grande et dommageable froidure, car il n'y avait jamais eu aucune grêle ni même aucune guerre qui eut tant fait tant de dommage que cette gelée a fait, et même à Doazit, il y a trente-neuf ans (1631) qu'il avait fait grande tourrade mais non pas comme à présent. (...) Tout cet hiver fut fort froid et beau sans guère pluies ; mais le monde voyant que les fruits des bignes étaient perdus, ils firent grande quantité de millouc."

1670/1671
El Niño
0.40
.
.
.
.
1671/1672
.
-0.64
.
.
.
.
1672/1673
.
0.51
.
.
.
hiver froid en Belgique, des chariots lourdement chargés purent traverser la, Meuse à Namur
1673/1674
.
-0.92
.
.
.
.
1674/1675
.
0.14
.
.
.
.
1675/1676
minimum
mai
.
0.95
.
.
.
.
1676/1677
.
-0.01
.
.
.
A Paris, la Seine resta gelée du 09/12/1676 au 13/01/1977, soit 35 jours consécutifs. Pendant 3 semaines de ces deux mêmes mois, on traversait, en Belgique, la Meuse sur la glace.
" 7/01/1677 les froids furent si extraordinaires au commencement de cette année que la rivière de Garonne glaça. "

1677/1678
.
0.11
.
.
.
.
1678/1679
.
-0.90
.
.
.
.
1679/1680
maximum
(faible)
a voir
janvier
.
0.9
.
.
.
.
1680/1681
El Niño
-0.84
.
.
.
.
1681/1682
.
0.61
.
.
.
.
1682/1683
.
0.66
.
.
.
.
1683/1684
El Niño
-2.02
.
.
.
Des froids rigoureux se firent sentir, surtout au mois de janvier 1684. Le long des côtes de l’Angleterre, de Hollande et de France, la mer fut gelée sur une étendue de plusieurs milles au point que, pendant plusieurs semaines, aucun bateau ne put sortir des ports ou y rentrer : sur la tamise même, qui resta gelée du 23/12/1683 au 7/02/1684, on installa une foire qui put subsister pendant une quinzaine. D’après les écrivains du temps, le tiers des campagnes voisines de Tours mourut de faim au cours de cet hiver. Dans le Midi, il tomba des quantités de neige extraordinaires.

15 et 16/01/1684 : on a enregistré un minimum de -14,90°C à Paris.

03/02/1684 : Paris a grelotté avec -16,30°C à l'aube et même -10,90°°C au plus chaud de la journée! 04/02/1684 : le thermomètre a dégringolé à -16,80°C à Paris.

L'index du NAO fut de -3,08 en février.
1684/1685
.
-0.24
.
.
.
.
1685/1686
minimum
mai
.
1.17
.
.
.
.
1686/1687
El Niño
0.31
.
.
.
.
1687/1688
-0.72
.
.
.
.
1688/1689
.
0.12
.
.
.
13/01/1689 : le thermomètre a plongé à -14,90°C à Paris!

1689/1690
maximum
janvier
.
0.71
.
.
.
la Seine déborda de 7,55 mètres
1690/1691
.
-0.78
.
.
.
.
1691/1692
El Niño
-1.01
.
.
.
6/08/1692 : Après trois jours de pluie torrentielle, le Furan a débordé et a atteint le 5ème degré de la croix du pré de Foire (place du Peuple).
1692/1693
0.91
.
.
.
hiver rude et long en Belgique, des chariots lourdement chargés purent traverser la, Meuse à Namur
1693/1694
minimum
janvier
.
-0.87
.
.
.
.
1694/1695
.
-2.56
.
.
.

Hiver très long, d'octobre 1694 à mars 1695, avec de fortes gelées (minimum à Paris -15°C).

03/08/1694 : La rupture d’un barrage sur le Furan génère une crue importante, qui emmène les maisons riveraines. La ville est inondée, de gros dégâts sont causés par ce sinistre.

1695/1696
El Niño
0.57
.
.
.
16/01/1696 : un air printanier sur la capitale avec 17,90°C maximum à Paris, record de chaleur absolu pour un mois de janvier jusqu'à nos jours.

1696/1697
-1.39
.
.
.
Cette hiver fut si froid que la Garonne fut chargée de glace.

1697/1698
.
-0.78
.
.
.
.
1698/1699

 

maximum
mai

.
-0.88
.
.
.
hiver rude et long en Belgique, des chariots lourdement chargés purent traverser la, Meuse à Namur
1699/1700
.
0.48
.
.
.
.
1700/1701
El Niño
0.66
.
.
.
.
1701/1702
.
1.03
.
.
.
En avril - Vignes gelées entre Seine et Loire, dans le sud-est et le nord de la France.
1702/1703
.
0.51
.
.
.

26/11/1703 : une tempête a touché les îles Britanniques et le Nord de la France faisant de nombreuses victimes, dont 1 500 marins noyés du fait de la destruction de leurs navires. Plus d’un millier de maisons ou de granges détruites dans le Kent (Angleterre).

1703/1704
.
-0.40
.
.
.

du 7 au 8/12/1703, c'est abattue en plein nuit, la plus violente tempête que l'Europe Occidentale a connu. Dans le Kent, 1107 maisons furent rasées, 17000 arbres déracinés et 1500 personnes on été noyées.

Avril et Mai - Vignes gelées entre Seine et Loire et dans l’Est de la France.

L'été est rude.

1704/1705
-0.03
.
.
.
En 1705 l'été fut si chaud que les thermomètres de l'époque furent brisés par la dilatation du liquide “le 06/08/1705, les thermomètres de Cassini et de la Hire sont brisés par la dilatation du liquide. ” Dans le Midi, “ chaleur intolérable” : à Montpellier, le 30/07/1705, “ la chaleur égalait celle qui sort du four d’une verrerie et on faisait cuire des œufs au soleil ”.
1705/1706
minimum
janvier
.
0.99
.
.
.
En janvier il y a une neige abondante dans l'est de la France
1706/1707
.
0.04
.
.
.

Cet été dans le Centre de la France, il n'y a pas eu de pluie du 25/03/1707 au 01/11/1707, sauf un orage le 24/07/1707. Les chaleurs excessives provoquent de nombreuses morts par flux de sang. Les chaleurs sont si fortes dans l’Ouest, “au temps des fauchages de foin, que non seulement des personnes en meurent, mais même des bêtes.” Le 19/07/1707, “le coche de Paris à Orléans, c’est-à-dire ceux qui étaient dans le coche, qui partirent ce matin-là d’Etampes, comptèrent 14 chevaux morts de chaleur sur le pavé jusqu’à Orléans.”

22/09/1707 : A Nîmes la pluie a commencé à tomber pendant duré dix à douze jours et occasionné un véritable déluge. Les vignes ont été emporté ,les figuiers et les oliviers arraché, toute la campagne a été inondé. Toutes les caves ont été remplies d'eau et la plupart des couverts n'ont pas résisté. On a trouvé, dans la plaine, quantité de perdrix, lièvres et surtout lapins morts. Du côté des rivières, des métairies, maisons de campagne, ont été emportées. Beaucoup de personnes, à ce que l'on rapporte, ont été noyées. On estime à plus de cinquante mille livres les dommages qui ont été faits au terroir de Nîmes. "Au commencement de septembre suivant, il fit en cette ville, une pluie si extraordinaire que les murailles de quantité de champs et de vignes furent renversées, ainsi que les arbres, les vignes et les oliviers" (Extrait de Menard tome VI page 426).

1707/1708
El Niño
0.66
.
.
.
.
1708/1709
-0.56
.
.
.

Cet hiver fut extrêmement froid :

04/01/1709 : 8°C à Paris se qui est correcte mais dès le lundi.
07/01/1709, lit-on dans une chronique de l’époque, commença une gelée qui fut ce jour-là la plus rude et la plus difficile à souffrir. Le 13/01/1709 : -23°C à Paris. Cette période très froide dura jusqu’au 3 ou 04/02/1709. Pendant ce temps là, il vint de la neige d’environ un demi-pied de haut (15 cm) : "cette neige était fort fine et se fondait difficilement. Quelques jours après qu’elle fût tombée, il fit un vent fort froid d’entre bise et galerne (c’est-à-dire d’entre N et NW) qui la ramassa sur les lieux bas, ils découvrirent les blés qui gelèrent presque tous ". Les céréales manquèrent, en effet, dans la plus grande partie de la France, et il n’y eu guère qu’en Normandie, dans le Perche et sur les côtes de Bretagne qu’on pût juste récolter la quantité de grain nécessaire pour assurer les semences ; aussi dans la région parisienne le prix du pain atteignit-il, en juin 1709, 35 sous les neuf livres au lieu de 7 sous, prix ordinaire. De nombreux arbres furent gelés jusqu’à l’aubier, et la vigne disparut de plusieurs régions de la France. Du 10 au 21/01/1709, la température sous abri se maintient à Paris aux environs de -20°C, avec des minimums absolus de -23,10°C les 13 et 14/01/1709 et Le grand froid gagne Marseille avec -17,50°C le 14/01/1709 !
; le 11/01/1709, le thermomètre s’abaissa jusqu’à -16,10°C à Montpellier et -17,50°C à Marseille. L’hiver de 1709 fit ressentir ses effets sur une grande partie de l’Europe. L’Ebre, la Garonne, le Rhône et la Meuse ont gelés, mais la Seine resta libre ; au début d’avril, la Baltique était encore couverte de glaces. "Aux dires de Réaumur et de Lavoisier, on n’avait jamais encore observé en France de froids aussi rigoureux que ceux de 1709.
"

Avril a au contraire était chaud avec une pointe à 27°C !

1709/1710
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0.45
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Cet hiver a été très froid au poins que presque tous les arbres ont gelés. La récolte fut absolument nul.
10/01/1710 : le thermomètre est descend à -12,10°C à Paris.
1710/1711
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0.93
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En mars 1711 la Seine déborda de 7,62 mètres
1711/1712
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0.75
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Eté chaud
1712/1713
maximum
février
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1.34
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Avril - Glacial entre Seine et Loire et dans le nord de la France ; les vignes gelées dans le Nord.

Juin - Vignes gelées dans le centre de la France mais Eté chaud

1713/1714
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-0.16
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1714/1715
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0.03
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1715/1716
El Niño
-1.48
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Hiver long, rude et très neigeux du 20/12/1715 au 31/01/1716 et du début mars à la mi-avril. . A Paris, -20°C le 22/01/1716. En Savoie la neige avait 20 pieds d’épaisseur : il en était de même en Alsace. En Poitou, l’encre gelait dans les plumes, même dans les pièces chauffées. En Provence, les oliviers périrent. A Paris, le thermomètre s’abaissa jusqu’à -15°C. Le mois d’avril fut marqué par de fortes chutes de neige.

En 1716 il y a eu une inondation catastrophique dans la Somme

10/08/1716: à Poitiers, une grande sécheresse qui continue depuis environ six mois a brûlé généralement toutes les légumes, les foins et pascages, en sorte qu'il ne s'est recueilli aucuns foins dans les prés hauts, qu'il ne s'en est recueili que très peu dans les prés bas et qu'il n'y a point en de seconde herbe. (côte C652)

1716/1717
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-0.48
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1717/1718
El Niño
-0.77
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Un été chaud et sec en France.

il y a une inondation à Amiens.

1718/1719
minimum
mai
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-0.02
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Mars - Sec dans le nord de la France.
Avril - Vignes gelées entre Seine et Loire, dans le sud-ouest et l'ouest de la France.

Une des années les plus sèches et les plus chaudes qu’on a vues en France. De nombreux puits sont taris. Dans l’Est, “ la terre desséchée est comme de la cendre et les grains brûlent sur pied. ” Dans le Centre, les chaleurs excessives ont provoquées de nombreuses morts “ par flux de sang. ”

Mai et juin ont été sec et chaud partout en France (sauf dans le Sud).

Juillet et août - Sécheresse et chaleur entre la Seine et le Loire, dans l'est, l'ouest et le nord de la France.

Septembre - Sécheresse entre Seine et Loire, dans l'ouest et le nord de la France.

1719/1720
El Niño
-0.35
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1720/1721
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-0.22
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1721/1722
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0.30
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1722/1723
El Niño
0.68
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Hiver doux en Belgique

Été caniculaire.
CHARROUX : l'année a été remarquable par une sècheresse extraordinaire, presque générale en Europe, depuis la mi-mars jusques au mois de novembre.
LINAZAY : Il y a eu cette année une sécheresse qui a duré neuf mois sans tomber d'eau et seulement quelques rosées qui ont conserver les foins. Tous les puits ont taris partout en la réserve de peu en chaque lieu.

1723/1724
maximum
mai
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1.62
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06/01/1924 : la 4ème des plus importantes des crues de la Seine avec 7,32 m

Un été chaud et sec en France.

1724/1725
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-0.14
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1725/1726
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-0.06
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Été caniculaire.
1726/1727
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-0.51
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En septembre 1727 il y a eu une inondation importante à Carcassonne
1727/1728
minimum
janvier
El Niño
-0.11
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1728/1729
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-1.13
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Hiver long et rude, en particulier du 24/12/1728 au 22/12/1729. De début mars à la mi-avril : en Poitou, l'encre gelait dans les plumes, même dans les pièces chauffées. En Provence, les oliviers périrent. A Paris, le thermomètre s'abaissa jusqu'à -15°C. Le mois d'avril fut marqué par de fortes chutes de neige.

19/01/1729 : le thermomètre a plongé à -15,30°C à Paris

Eté caniculaire

1729/1730
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0.26
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1730/1731
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-0.59
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Cette année a été si sec de manière que des ruisseaux sont resté sans couler près de quinze mois dans certain endroit.
1731/1732
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0.13
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1732/1733
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0.25
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1733/1734
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1.37
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1734/1735
maximum
juillet
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0.05
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1735/1736
El Niño
0.28
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30/07/1736 : le thermomètre est monté jusqu'à 37°C à Paris!

1736/1737
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1.26
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1737/1738
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0.56
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En 1738 les pluies extraordinaires tombées sur Nîmes pendant plusieurs jours de suite ont provoqué des inondations d'une grande partie du terroir de la ville.

05/08/1738 : il fait particulièrement chaud à Paris avec 36,90°C!

1738/1739
minimum
Janvier
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0.38
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1739/1740
El Niño
-1.69
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Un hiver très froid :
" Le nom d’année du grand hiver est devenu propre à 1709, écrivait Réaumur dans les Mémoires de l’Académie des Sciences ; celui de l’année du long hiver est dû à aussi bon titre à 1740. " Dès le 05/11/1739, les rivières de l'Allemagne étaient prises. En France la saison froide dura du mois d’octobre 1739 jusqu’à mars 1740 ; à Paris on compta pendant ce temps 75 jours de gelées dont 22 consécutifs. Les gelées de 1740 furent moins rigoureuses que celles de 1709, mais la neige tomba en beaucoup plus grande abondance en janvier et février. Grâce à cette dernière circonstance, les blés se trouvèrent protégés et au début de juin ils présentaient une magnifique apparence.

Malheureusement la récolte fut compromise par les froids pluvieux de l’été 1740, qui présenta une température si basse qu’on put écrire que dans la région parisienne "il avait gelé en 1740 pendant tous les mois de l’année".

1740/1741
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-0.06
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Le 26/12/740 : Paris connu la 2ème des pires inondations les plus importantes, la Seine déborda de 8,05 mètres.

L’hiver a été très froid avec plus de deux mois de suite de fortes gelées. La Seine a gelée avec 16 pouces d'épaisseur. Il y a eut en avril et mai un grand nombre de fortes gelées.

L'Été fut caniculaire.
Après ces longues gelées, il y a eu près de cinq mois sans de pluie (126 jours à Cuers) les chaleurs furent fort violentes, mais sans orages tel que l’herbe des champs fut aussi sec que le foin.

1741/1742
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0.02
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Le mois de janvier 1742 fut très rigoureux en France, d'où, du 2 au 25/01/1742, les gelées furent ininterrompues. Dès le 27/12/1741, la Seine était prise par la glace.

Été caniculaire comme en 1741

02/07/1742 : Paris a était sous une canicule : 36,20°C.

1742/1743
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-0.02
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Été caniculaire

16/05/1743 : Le Furan a emporté l’écluse du moulin Pierrefort.

1743/1744
El Niño
-0.29
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1744/1745
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-0.52
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En octobre 1745 le Vistre est en crue.