LES INTEMPERIES
de
1000
à 1599 ans

2ème PARTIE


ANNEES
ACTIVITE
SOLAIRE
MAX
et MIN
ENSO
N.A.O.
(hiver)
TEMPERATURE
A PARIS EN °C

MOYENNE :

ANOMALIE

INTEMPERIE

ETES
HIVERS
DOUX
FROID
XI ème siècle
1042./.1043             Il gela du 01/12/1042 jusqu'au 01/03/1943 en Normandie
1049
            L'hiver a été rigoureux.
1067
            Cet hiver a été très froid, Il gela pendant six semaines consécutives
1073 - 1074
. . . . . . Hiver froid en France et Belgique. du 1/11/1073 au 15/04/1074, de fortes gelées accompagnées d’un vent de Nord violent et desséchant. " Les moulins ne pouvant fonctionner par suite de la prise des fleuves et rivières"
1076 - 1077
. . . . . . D'après les témoignages des contemporains cet hivers fut le plus rude du XIème siècle.
Du 1/11/1076 au 15/04/1077 de très fortes gelées se sont produites. Le Rhin, ainsi que le lac de Constance furent gelé de la St Martin jusqu'à la fin mars. "cette année fut si étrangement froide que la plupart des arbres, vignes et fruitiers moururent, que les semences en furent intéressées et que la terre devint stérile pour les quelques années suivantes."
XIIème siècle
1114 -1115
. . . . . . Hiver terrible en Bretagne de même qu’en Angleterre. " La mer gela dans la Manche à quelque distance des côtes, et les pierres les plus grosses se fendirent avec éclat. "
1115 -1116
. . . . . . Hivers doux. Des sources signalent la production de fraises à Noël à Liège
1118-1119
. . . . . . Durant cette hiver il tomba des pluies tellement excessives que la Seine déborda. "les Parisiens virent des gouffres énormes que les fureurs de la Seine débordée creusèrent dans les demeures et leurs maisons."
1124 -1125
. . . . . .

Cet hiver a été très froid avec des chutes de neige abondantes en France, Allemagne et Italie. Il fut le premier à être très froid au Xllème siècle d'après la chronique de Saint-Amand, " fut si froid et crueusement avers et la froidure continua si longuement que plusieurs femmes et enfants de pauvres gens moururent par là grande froid, et fut, après, une très grande mortalité de bêtes. Dans les rivières, la glace était si épaisse et si solide qu’elle supportait les voitures chargées ; les chevaux circulaient sur le Rhin comme sur la terre ferme. Ces intempéries se prolongèrent tellement que les arbres ne prirent leurs feuilles qu’en mai".

L'été fut pluvieux et humide se qui fit avorter les grains et occasionna la cruelle détresse.

1134-1135
. . . . . . L'été 1135 a été chaud et sec : “ Il fit si grand chaud que la terre brûlait en divers endroits de la France ”
1149 - 1150
. . . . . . Hiver très rigoureux dans le Nord de la France, où sur les côtes, les eaux de la mer étaient gelées jusqu'à trois milles du rivage du début de décembre jusqu'à la fin de février.
1171 -1172
. . . . . . l'hiver de 1172 fut si doux en Belgique que, vers, la fin de janvier, les arbres étaient déjà parés d'un nouveau feuillage et que les fleurs se montraient partout, et que, à la mi-février, la plupart des oiseaux avaient construit leurs nids, couvaient leurs œufs et élevaient leur jeune famille avant que le mois ne fût entièrement écoulé.
1174-1175
. . . . . . Cette année connu des crue périodique de la Seine
1182-1183
. . . . . . Eté chaud
1186-1187
. . . . . . Pendant l'été une chaleur et une sécheresse importante a provoqué “ un embrasement général de la ville de Chartres ”
1195 - 1196
. . . . . . Au mois de mars, il y eut une inondation de la Seine de 16 jours. L'eau monta jusqu'aux stalles qui ornaient le pourtour extérieur de Notre Dame et rompirent des ponts.
XIIIème siècle
1204 -1205
. . . . . . L'hiver a été froid en Bretagne et dans le Nord-ouest de la France, "grand hiver de la mi-janvier à la mi-mars."
1205 - 1206
. . . . . . Il y a eu une inondation importante à Paris d'après ce qu'écrit Orderic Vital. "on ne pouvoit presque pas aller par les rues, sinon par bateau, de sorte qu'une bonne partie de ses édifices et bâtiments on voyait abattus, les autre en grand branle, et prêts à être démolis..."
1218-1219
. . . . . .

Dans le centre de la France, l’hiver fut si rude et si long que par trois fois la Loire, la Seine et la Vienne se trouvèrent suffisamment gelées pour qu’elles puissent être traversées sur la glace.

En 1219 il y a eu une inondation à Paris tel que l'eau de la Seine monta jusqu'au deuxième étage des maisons de la Cité.

1224 - 1225
. . . . . du 9/10/1224 au 25/04/1225, l'hiver a été long et rigoureux avec des fortes tempêtes ayant abattu, en Normandie, plusieurs clochers d'églises.
1227-1228
. . . . . . Eté chaud
1231-1232
. . . . . . Cet été la chaleur a été si forte dans l’Est que “dans le mois de juillet et d’août, les œufs cuisaient dans le sable.”
1233 - 1234
. . . . . . Hiver très rigoureux dans l’extrême Est de la France et en Italie. Le Rhône et le lac de Zurich furent congelés. Des voitures chargées purent arriver de la terre ferme jusqu’à Venise en passant sur la glace.

1234 - 1235
. . . . . . Paris a connu une inondation
1235 -1236
. . . . . . Hiver très rude. Toutes les rivières furent prises par la glace, dont la débâcle entraîna la chute des ponts de Saumur et de Tours.
1239 - 1340
. . . . . . Paris a connu une inondation
1241 - 1242
. . . . . . Paris a connu une crue
1267-1268
. . . . . . Cet été dans les environs de Colmar, on a noté des températures très élevées avec une absence totale de pluie “pendant 12 semaines, de la fête de Saint Matthias [14 mai] jusqu’à celle des Sept Frères ”. Ces conditions atmosphériques furent cause d’une telle abondance de fruits que “ de nombreux arbres s’en trouvèrent brisés ”.
1275 - 1276
. . . . . . Hiver très froid mais de courte durée, avec des chutes de neige abondantes dans l'Est de la France. A Parme, le sol resta couvert de neige de décembre 1275 à avril 1276.
1280 - 1281
. . . . . . Paris a connu une des plus importante inondation
1291 - 1292
. . . . . . En Alsace, le mois de février 1292 fut remarquablement froid. Le Rhin gela à Brisach, où les chevaux et les voitures pouvaient le traverser sur la glace.
1296 - 1297
. . . . . . Le 20/12/1296 il y a eu une inondation telle que les eaux de la Seine se répandirent dans presque toutes les rues de Paris qui renversèrent le bâtiment du Petit Châtelet. Elle dura jusqu'aux 01/01/1297.
XIVème siècle
1302 -1303
. . . . . .

Hiver très rigoureux surtout du 26/12/1302au 06/01/1303 avec un froid exceptionnel dans l’Est et le Sud-Est du pays. Le Doubs, le Rhin et le Rhône furent gelés.

1303 fut si sèche qu'elle provoqua l'étiage quasi-complet du Rhin !!! La Seine, l’Oise et la Loire sont ausi tombé à sec. “ En Alsace, on voyait des raisins mûrs à la Saint Jean [19 août]. Les cours d’eau étaient tellement desséchés que ceux qui faisaient tourner deux roues de moulin pouvaient à peine en mouvoir une, ce qui fit que malgré l’abondance du blé, le pain se vendait cher. Le Rhin était assez bas entre Strasbourg et Bâle pour qu’en beaucoup d’endroits, on prît le travers à pied. Dans cette région, la chaleur fut si intense que les charretiers conduisaient tous nus leurs voitures chargées par les campagnes. ”

A n'en pas douter, cette sécheresse plus intense sur l'Europe centrale et continentale était provoqué par un anticyclone de blocage situé sur la Scandinavie du printemps à l'automne de cette année là !

1305 - 1306
. . . . . . Froids très vifs du 15/12/1305 au 25/01/1306, et du 15/02/1306 à la fin de mars. Tous les grands fleuves furent pris par les glaces.
1313-1314
. . . . . .
L'été 1314 fut très sec avec 13 semaines sans goutte et chaud
1314-1315
. . . . . . D'avril jusqu’à la fin de juillet, un froid insolite régna, le gel se prolongea jusqu’en juillet en Normandie.
1315 -1316
. . . . . . L’hiver se montra si rigoureux en France, en Allemagne et en Angleterre, depuis le début de décembre 1315 jusqu’à Pâques 1316, qu’il provoqua une famine générale. " On était obligé, lit-on dans l’Histoire d’Angleterre de Rapin de Thoyras, de cacher les enfants avec un soin extrême, si on ne voulait les exposer à être dérobés pour servir d’aliments aux larrons. "
1320-1321
. . . . . . Cette hiver il commença a geler très fortement. Ce gel dura jusqu'au 15 mars…. A la fin de février, il y eut une telle abondance de neige, qu'elle persista jusqu'au 15 d'avril.
1323-1324
. . . . . La Méditerranée fut couverte de glace.
1324 -1325
. . . . . . Hiver très rigoureux dans le Nord de la France. La Seine gela deux fois, et au cours de la débâcle, les ponts de bois de Paris furent emportés
1328 - 1329
. . . . . . hiver froid
1338 -1339
. . . . . . Pendant cette hiver toutes les rivières furent gelées en Belgique
1357 - 1358
. . . . . . Les contemporains affirment qu'au cours de cet hiver il tomba des quantités prodigieuses de neige comme on n'en avait encore jamais vues, surtout en Italie, en Belgique et en Angleterre.
1360 - 1361
. . . . . . Hivers très froid en Belgique, les rivières solidifiées donnèrent passage aux chevaux et aux voitures, accabla la population déjà cruellement éprouvées par la peste et la famine
1363 -1364
. . . . . . Dans le centre et le midi de la France, l’hiver fut très long et ne se termina qu’à la fin de mars : à Paris, on compta 14 semaines consécutives de fortes gelées durant lesquelles le sol resta couvert de neige. Le lac de Zurich, le Rhône et le Rhin furent gelés jusqu’à une grande profondeur. La Loire étant gelée " la ville de Tours employa 38 hommes pour rompre les glaces de la Loire afin d’empêcher les assiégeants de passer. "
1392 -1393
. . . . . . En 1393 de fortes pluies ont provoquées des inondations de la ville de Nîmes.
1398 -1399
. . . . . . Le 29/08/1399 un si grand débordement d'eau causé par les pluies, que Nîmes en fut presque couverte et inondée.
XVème siècle
1399 - 1400
. . . . . . Hiver très froid en Belgique, les rivières solidifiées donnèrent passage aux chevaux et aux voitures.
1402 -1403
. . . . . . En 1403 Les pluies et des débordements des eaux firent encore un dégât et un ravage considérables dans le pays. On s'en ressentit à Nîmes si fortement, que la consternation y était générale.
1404 - 1405
. . . . . . " L'hyver fut cette année si fort et si âpre, que la Garonne glaça devant Bordeaux, avec grande perte de navires. "
1406-1407
. . . . . . Dès le 11/11/1406 l'hiver commença. Les arbres fruitiers ont gelé jusqu’à la racine. Il fallait une broche de fer pour tirer le vin des tonneaux. Puis avec le dégel, des inondations auraient eu lieu
1407 -1408
. . . . . . Cet hiver a été parmi les plus rudes du Moyen Age, en Europe et il occasionna la destruction d’un nombre considérable d’arbres fruitiers et de vignes. Il se prolongea du 10/11/1407 au 31/01/1408 et du 15/02/1408 au 10/04/1408. On lit dans les Registres du Parlement : "La Saint Martin dernière passée, il y eu une telle froidure que nul ne pouvait besogner. Le greffier même, bien qu’il eût près de lui du feu en une pellette pour empêcher l’encre de son cornet de geler, voyait l’encre se geler en sa plume de trois mots en trois mots, et tant que enregistrer ne pouvait. " Par ailleurs Félibien écrit : "tous les annalistes de ce temps là ont pris soin de remarquer que cet hiver fut le plus cruel qui eut été depuis plus de 500 ans. Il fut si long qu’il dura depuis la Saint Martin jusqu’à la fin de janvier et si âpre que les racines des vignes et des arbres fruitiers gelèrent. Toutes les rivières étaient gelées et les voitures passaient sur celle de Seine à Paris. On y souffrait une grande nécessité de bois et de pain, tous les moulins de la rivière étant arrêtés et l’on serait mort de faim dans la ville sans quelques farines qui y furent apportées des pays voisins. " A Paris, durant 66 jours les gelées atteignirent une intensité exceptionnelle : " Le dimanche après l’Epiphanie les gens allèrent ribler et chouller en traversant la Seine d’un côté à l’autre. " Enfin à la Chandeleur après dix semaines de gelée, le dégel se produisit subitement ; la fonte des neiges, et la débâcle des rivières, produisirent presque partout des inondations désastreuses.
1419 -1420
. . . . . . Hiver rude en France avec beaucoup de neige. Les loups pénétraient jusque dans les faubourgs de la capitale, qui se trouvait alors aux mains des Anglais
1422 - 1423
. . . . . . Lors de cet hiver il y a eu un froids excessifs en Hollande et dans le Nord de la France. La Seine fut prise en janvier. "Il faisait si froid que personne ne pouvait travailler, mais seulement sauter, courir, jouer à la pelote ou autres jeux pour s'échauffer. Les coqs et gelines avaient les crêtes gelées jusqu'à la tête." Ces fortes gelées accompagnées de neiges durèrent jusqu'au 25 mars.
1432 - 1433
. . . . . Cette aurais été très froid et la Seine aurait gelée
1434 -1435
. . . . . . Hiver très long, appelé en Angleterre la grande gelée car il s’y prolongea du 24/11/1434 jusqu'au 10/02/1435 : " Dans le Nord, il neigea près de 40 jours consécutifs, la nuit comme le jour" De nombreux lacs et fleuves furent gelés. Les plus lourdes voitures traversèrent la Seine à Paris et la Moselle à Metz.
1442 -1443
. . . . . C’est surtout dans le Midi que cet hiver fut remarquablement froid. " Les rivières du pays de Gascogne, du Languedoc et du Quercy gelèrent si fort que nul ne pouvait y aller ni à pied ni à cheval par suite des neiges qui étaient chutes sur la terre. " Les chroniques de l’époque relatent qu’en cette année 1442 " la reine de France, Marie d’Anjou, épouse du roi Charles VII, étant en la ville de Carcassonne, y fut assiégée par les neiges hautes de plus de 6 pieds par les rues et fallut qu’elle s’y tint l’espace de trois mois, jusqu’à ce que M. le Dauphin, son fils, vint la quérir et la conduisit à Montauban où était le roi son père. " De son côté, en effet, Charles VII avait été contraint à passer l’hiver à Montauban, depuis Noël 1442 jusqu’à la fin de février 1443, sans pouvoir, en raison des rigueurs de la saison, sortir de la ville
1457 - 1458
. . . . . . Du 20/11/1457 jusqu'à la fin de février l'hiver se montra très rigoureux. De nombreuses rivières furent prises par les glaces et une armée de 40000 hommes pu camper sur le Danube congelé. La saison se termina, dans la région parisienne, par une abondance exceptionnelle de chutes de neige.
1464 -1465
. . . . . . Pendant l'hiver, en Belgique, l'Escaut fut pris d'un bord à l'autre et offrit pendant cinq semaines un aspect très animé
1467 - 1468
. . . . . . Pendant l'hiver en Belgique l'Escaut fut de, nouveau gelé totalement devant Anvers. Le 13/01/1468, le fleuve livra passage à un pèlerinage à Sainte-Anne de Keetenisse. La fermeture, de l'Escaut aurait duré plus de, deux mois, ce qui accuserait un froid vraiment extraordinaire.

1472-1473
. . . . . . Cet été il y a une sécheresse et une chaleur importante qui dura plusieurs mois et, au dire des historiens, s’étendit à presque toute la terre.
1475-1476
. . . . . . Cet été fut sec et chaud
1478-1479
. . . . . . Cet été fut sec et chaud
1480 -1481
. . . . . . L’hiver fut très froid et très long, car il se prolongea pendant plus de 6 mois. La Seine, l’Oise, la Marne et l’Yonne furent gelées. En Bretagne, des gelées d’une exceptionnelle intensité se produisirent de Noël 1480 à la fin de février 1481. Les vignes périrent en grand nombre dans l’Est : dans certaines contrées, "on coupait le vin avec la hache et la cognées on le vendait au poids ".
1490 -1491
. . . . . . 2 mois d'hiver rigoureux qui gela les oliviers. Dans l'Est, il fut appelé l'hiver des grandes neiges. Le Lac de Zurich fut gelé.
1493 -1494
. . . . . . En /12/1493 le port de Gènes a gelé à Noël. Hiver très rude
1494 -1495
. . . . . . Hiver très doux en /02/1495
1495 - 1496
. . . . . . En Belgique une troisième fermeture de l'Escaut par la glace le 11/02/1496, mais elle ne dura qu'une marée et une cinquantaine de personnes seulement purent traverser le fleuve. Cela fait supposer déjà un froid d'une grande intensité.

XVIème siècle
1499 - 1500
 
.
-0.06
       
1500 - 1501
 
.
-0.15
       
1501 - 1502
 
.
-0.28
       
1502 - 1503
 
.
-0.66
       
1503 - 1504
 
.1
-1.50
      Cet été a été chaud et sec : “Ciel de cuivre et terre de feu” dans l’Est et le Sud-Est. De toutes les montagnes voisines du Rhône, le bétail est obligé de descendre boire au fleuve. Dans le Lyonnais, on organise des processions blanches, ainsi appelées parce que les pélerins qui y prenaient part étaient affublés d’un linceul blanc.
1504 -1505
 
.1
-0.08
      Hiver très doux tout l'hiver : la rose fleurit en 01/1505
1505 - 1506
 
.
1.37
     
1506 -1507
 
.
0.43
      Hiver très vigoureux : 13/01/1507 la mer a gelé à Marseille
1507 -1508
 
.
-0.53
      Hiver rigoureux dans le Midi. Le jour de l’Epiphanie, il tomba à Marseille près d’un mètre de neige (3 pieds)
1508 - 1509
 
.
-0.30
       
1509 - 1510
 
.
0.15
       
1510 - 1511
 
.
-0.70
       
1511 - 1512
 
.
-0.50
       
1512 -1513
 
.
-0.58
      Pendant l'hiver de 1512-1513, en Belgique, les eaux de la Meuse se transformèrent en une route solide et polie, praticable pour les voitures qui remplacèrent les barques faisant le service entre Liège et Maastricht
1513 - 1514
 
.
-1.02
      On compta dans le Nord et l'Est 12 semaines de fortes gelées. Le Rhin et le lac de Zurich furent pris en totalité et pendant 11 jours, on put les traverser facilement.
1514 - 1515
 
.
0.30
       
1515 - 1516
 
.
0.33
       
1516 -1517
 
.
-1.25
      Hiver rude, du 15 au 17/01/1517 3 pieds de neige dans les rue de Valences
1517 -1518
 
.
-0.16
      23/03/1518 0.50 pieds de neige à Béziers
1518 - 1519
 
1
-0.33
       
1519 - 1520
 
1
0.39
       
1520 - 1521
 
1
1.07
       
1521 - 1522
 
1
-0.16
       
1522 -1523
 
.
0.31
      Hiver doux avant Noël. Mais des le 15/01/1523 l'hiver devient très rude : les oliviers maltraités
1523 -1524
 
.
0.27
      Du 17 au 20/11/1523 il y a eu des gelées. Hiver froid
1524 - 1525
 
El Niño
-0.26
      hiver doux en Belgique
1525 - 1526
 
-0.19
       
1526 -1527
 
.
0.13
      Hiver froid, le 23/03/1527 gelée dans le Midi de la France
1527 -1528
 
.
0.58
       
1528 - 1529
 
.
0.44
       
1529 - 1530
 
El Niño
0.83
      un hiver doux en Suisse, les cerisiers ont fleuri à la mi-mars
1530 - 1531
 
0.23
       
1531 - 1532
 
.
-0.04
       
1532 - 1533
 
.
-0.31
       
1533 - 1534
 
.
-1.12
       
1534 -1535
 
El Niño
0.13
      L’hiver fut rude dans le Massif Central. " Le Lot gela en janvier et on pouvait le traverser sans danger"
1535 - 1536
 
.
0.05
      En 1536 les grandes chaleurs sévirent en Bretagne dès le Printemps
1536 - 1537
 
.
-0.23
       
1537 - 1538
 
.
0.67
       
1538 - 1539
 
El Niño
0.22
      hiver doux en Belgique
1539 -1540
 
0.14
     

Le 23/03/1540 il a neigé à Montpellier et gelée (les raisins ont été perdus)

L'été 1540 a été très chaud
Il est appelée par de nombreux chroniqueurs, soit la “ chaude année ”, soit “ l’année de la soilié (sécheresse) ”. On a moissonné en juin aussi bien en Bretagne que dans la Somme et en Lorraine. On passait à pied toutes les rivières de l’Est, notamment le Doubs, et les moulins de la Garonne e s s’ont arrêtés faute d’eau.

1540 - 1541
 
0.10
       
1541 - 1542
 
.
0.57
      Le 20/12/1542 : grosses chutes de neige : gels des vignes. Hiver rude dans le Midi de la France
1542 -1543
 
.
-0.59
       
1543 -1544
 
El Niño
-1.26
      L’hiver fut si rigoureux en Bretagne que la plupart des plantes gelèrent jusqu’à la racine. " Dans le Nord du pays, le froid fut si vif en décembre et au début de janvier qu’il fallait couper le vin dans les muids à coup de hache et le vendre au poids. La Seine gela.
1544 - 1545
 
.
-0.54
      Un été chaud dans le midi. "Pendant 7 mois il n'a pas plus dans le Vendômois (Pays de l'ancienne province de l'Orléanais, dont le centre est la vallée du Loir)"
1545 - 1546
 
.
-0.75
       
1546 - 1547
 
.
0.11
       
1547 - 1548
 
.
-0.39
       
1548 - 1549
 
.
-1.03
       
1549 - 1550
 
.
-0.11
       
1550 - 1551
 
.
-0.33
       
1551 - 1552
 
.
0.38
       
1552 -1553
 
.
0.59
      L’hiver fut dur dans le Nord et l’Est. Lors du siège de Metz par Charles Quint, on fut obligé de couper les jambes à de nombreux soldats transis par le froid.
1553 - 1554
 
.
-1.72
       
1554 - 1555
 
.
-0.04
       
1555 -1556
 
.
0.18
      En 1556 l'été a eu une grande sécheresse et une forte chaleur à peu près générales. Dans le berry, on a commencé à moissonner les blés dès la fin du mois de mai. Dans le Vendômois, “la terre ne fut point trempée de Pâques jusqu’à la Toussaint. Elle brûlait les pieds de ceux qui marchaient pieds nus.”
1556 -1557
 
.
-0.98
     

Le 4/12/1556 le Rhône a gelé près d'Arles ; hiver très vigoureux

Le 9/09/1557 il tombait une si grande pluie à Nîmes, mêlée de grêle que la ville fut presque inondée. L impétuosité des eaux qui venaient à grands flots du chemin de Sauve et des collines qui sont au nord-ouest de Nîmes démolit les murailles de la ville en divers endroits. Le moulin situé dans les fossé à l'entrée de la Magdeleine fut abattu ainsi que la tour attenante à cette porte et le pont sur lequel on passe le fossé pour y entrer. Les eaux montaient jusqu'à six pieds par-dessus le rez-de-chaussée dans la cour du collège (ancien collège des jésuites, dans la Grand Rue, les bâtiments actuels sont de 1680).

1557 - 1558
 
.
0.06
       
1558 - 1559
 
El Niño
-1.06
       
1559 - 1560
 
0.16
       
1560 - 1561
 
0.00
       
1561 - 1562
 
.
-0.37
       
1562 - 1563
 
.
-0.57
       
1563 - 1564
 
.
-0.10
       
1564 -1565
 
El Niño
-1.14
     

De décembre à janviers l'hiver fut très rude ; le Rhône gela 3 fois près d'Arles dans toute sa largeur. A Paris, les grands froids durèrent de la fin de décembre 1564 jusqu’au 20/03/1565. Sur la Somme gelée. Partout la neige tomba en abondance, en particulier dans l’Aude où les chutes se prolongèrent pendant plus de 8 jours et dans la Vendée où par places son épaisseur atteignit 6 pieds.

En février 1565 il est tombé une si grande quantité de neige en Anjou et il faisait si froid, que les rivières ont été glacées.

1565 - 1566
 
.
0.87
       
1566 - 1567
 
El Niño
0.07
       
1567 -1568
 
0.25
      hivers doux
1568 -1569
 
.
-138
      Hiver très rude, en décembre le Rhône et toutes les rivières de France furent gèle. Le froid reprit ensuite en février, le 23/03/1569 avec un Mistral et en avril. En Vendée, les rigueurs de cet hiver s’y firent sentir de Noël 1568 à la St Vincent 1569. Devant Bordeaux la mer gela et la glace y était de la hauteur d’un homme. En Provence, de nombreux figuiers et oliviers furent tués par ces gelées. Le 19/12/1568, les rigueurs de l’hiver obligèrent le duc d’Anjou à abandonner le siège de Loudun.
1569 - 1570
 
.
0.08
      Hiver rude en 01/1570
1570 -1571
 
.
-0.66
      Hiver très vigoureux, le Rhône gèle de la fin de novembre 1570 à la fin de février 1571. Les rivières restèrent suffisamment gelées pour supporter tous les charrois : le 10 mars, la Meuse et le Rhin étaient encore pris. Un grand nombre d’arbres fruitiers furent détruits par ces froids, même dans le Languedoc et la neige tomba en abondance
1571 -1572
 
.
-0.31
      Hiver rude les oliviers gèlent
1572 -1573
 
.
-2.36
      Hiver très rude, de novembre à début janvier le Rhône gèle et la neige tomba en abondance. La Garonne a été tellement glacé devant Bordeaux aux fête de Noël, qu'on ne pouvait plus naviguer et traverser la rivière. Le lac d’Annecy est complètement gelé (ce qui n’a été observé qu’a deux autres reprises en 1830 et en 1880).

1573 - 1574
 
El Niño
-0.26
       
1574 -1575
 
.
0.03
      En 1575 il y a eu une grande sécheresse dans le bassin de la Saône. Dans le Vendômois, il n'a plut de la Saint-Jean jusqu'à la Toussaint et il fit toujours chaud.
1575 - 1576
 
.
0.02
       
1576 - 1577
 
.
0.27
       
1577 - 1578
 
El Niño
-0.09
       
1578 - 1579
 
.
-0.01
       
1579 - 1580
 
.
0.04
       
1580 -1581
 
.
-0.24
      Hiver rude, il y a eu beaucoup de neige fin décembre 1580 dans le Midi de la France
1581 - 1582
 
El Niño
-0.18
       
1582 -1583
 
.
-0.01
      Hiver froid, du 3 au 13/02/1583 beaucoup de neige dans le Midi de la France
1583 -1584
 
.
0.10
      Hiver rude les oliviers gela. Le Havre a Gelé.
1584 -1585
 
El Niño
0.75
      l'hiver 1584-1585 fut le plus doux du XVIème siècle en Belgique. le blé montrait ses épis dès la fête de Pâques mais cette précocité fut loin d'être favorable, car la maturation du grain avorta presque partout, ce qui fut cause de la famine qui régna l'année suivante
1585 - 1586
 
.
-1.36
       
1586 -1587
 
.
-130
     

Hiver rude avec beaucoup de neige, les oliviers gèlent

16/11/1587 : Inondation suite à une crue du Furan, tous les ponts sont emmenés par les flots

1587 - 1588
 
.
0.63
       
1588 - 1589
 
.
-0.32
       
1589 -1590
 
El Niño
-0.99
      Hiver très vigoureux, le Rhône a gelé. Du 27/12/1589 jusqu'au 08/01/1590 comme la garonne a gelée aucun bateau n'a navigué.
1590 -1591
 
-1.16
      Hiver long et rude
1591 - 1592
 
.
-0.12
       
1592 -1593
 
.
-1.47
      l'hiver 1592-1593 fut le 2ème hiver le plus doux du XVIème siècle en Belgique. on compta à peine cinq jours de gelées. Dès le 21 mars arrivèrent les hirondelles, le 30 mars on entendit chanter le coucou, et, au commencement d'avril, le seigle montra dans tous les champs des épis bien formés. Cette fois la récolte paraît avoir réussi.
1593 - 1594
 
.
0.50
       
1594 -1595
 
.
-1.17
      Hiver très vigoureux du début décembre jusqu’à la mi-janvier, la mer et le Rhône gèle. Le froid reprit le 13/041595 avec une intensité aussi grande qu’en décembre, ce qui occasionna à Paris beaucoup de morts subites, principalement chez les femmes et les petits enfants : à cette même date, de nombreuses hirondelles tombèrent mortes de froid. Toutes les rivières de l’Europe occidentale et centrale, de même que les lagunes de Venise, furent prises fortement.

Hiver rigoureux du début décembre 1594 jusqu'à la mi-janvier 1595. Le froid reprit le 13 avril avec une intensité aussi grande qu'en décembre, ce qui occasionna à Paris beaucoup de morts subites, principalement chez les femmes et les petits enfants. A cette même date, de nombreuses hirondelles tombèrent mortes de froid. Toutes les rivières de l'Europe occidentale et centrale, de même que les lagunes de Venise, furent prises fortement.

1595 - 1596
 
El Niño
-0.64
       
1596 -1597  
.
-0.39
     

29/12/1596 : la Seine en crue a emporté le Pont aux Meniers de Paris et fait 500 victimes et beaucoup de dégâts.

Le 09/03/1597 il tomba 50 cm de neige dans le Midi de la France

1597 -1598
 
.
-0.63
      Hiver froid
1598 -1599
 
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-0.83
     

En 1599 Paris a connu une inondation importante.

Cette année les pluies furent si incessantes et si fortes que, les rivières et les ruisseaux ayant débordé, on ne pouvait s'approcher de la ville de Toulouse