4ème PARTIE
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|
ANNEES
|
ACTIVITE
SOLAIRE MAXIMUM ou MINIMUM |
ENSO
|
N.A.O
(hiver) |
MOYENNE
DES
TEMPERATURES DE PARIS LE BOURGET EN °C |
ANOMALIE INTEMPERIE |
||
ETES
|
HIVERS
|
||||||
DOUX
|
FROID
|
||||||
1745/1746
|
maximum
mars |
.
|
-0.49
|
.
|
.
|
.
|
. |
1746/1747
|
El.Niño
|
0.13
|
.
|
.
|
.
|
. | |
1747/1748
|
.
|
0.53
|
.
|
.
|
.
|
Le 23/06/1748 il a fait très chaud : 36,90°C à Paris ! | |
1748/1749
|
.
|
0.97
|
.
|
.
|
.
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Hiver doux en Belgique 23/07/1749 : le thermomètre plafonne à 36,90°C à Paris! |
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1749/1750
|
El Niño
|
1.46
|
.
|
.
|
.
|
. | |
1750/1751
|
minimum
mars |
.
|
-1.10
|
.
|
.
|
.
|
L'été 1751 : dans le Sud-Ouest, après un printemps dérangé et pluvieux, il vint une sécheresse extraordinaire, avec de grandes chaleurs qui firent périr la récolte. Les herbages manquèrent. Ce fut une année des plus critiques et des plus disetteuses. |
1751/1752
|
.
|
-0.62
|
.
|
.
|
.
|
. | |
1752/1753
|
.
|
-0.40
|
.
|
.
|
.
|
. | |
1753/1754
|
.
|
-1.01
|
.
|
.
|
.
|
. | |
1754/1755
|
El Niño
|
-0.47
|
.
|
.
|
.
|
23/01/1955 : la 5ème des pires crues de la Seine avec 7,12 m mesuré à l'échelle d'Austerlitz | |
1755/1756
|
maximum
mai |
0.63
|
.
|
.
|
.
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La Seine gèle entièrement et la glace sétend jusquà 8 km en mer. Le 31/01/1756, un chroniqueur note que " plus de 2000 personnes patinent sur la seine ", et que "les montres et les pendules sarrêtent sous leffet du froid" |
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1756/1757
|
.
|
-1.18
|
21.07
|
.
|
.
|
Hiver doux en Belgique Été
caniculaire. |
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1757/1758
|
.
|
-1.31
|
19.67
|
.
|
2.95
|
L'hiver 1757-58 offrit un caractère particulier en Belgique, très doux jusqu'au 21/12/1758, le 01/03/1758, l'Escaut charriait une masse de glaçons qui, s'étant accumulés et arrêtés, se prirent en une masse compacte qu'une forte couche vint consolider, de sorte que le 15/03/1758 on put traverser le fleuve à pied et à cheval 19/01/1758 : 60 cm de neige ont recouvert la Beauce. |
|
1758/1759
|
.
|
0.79
|
21.23
|
4.50
|
. | ||
1759/1760
|
.
|
-1.81
|
20.43
|
.
|
2.30
|
18/07/1760 : Paris était sous la canicule avec 37,70°C ! | |
1760/1761
|
El Niño
|
0.24
|
20.93
|
.
|
3.20
|
. | |
1761/1762
|
minimum
mai |
.
|
0.13
|
20.93
|
5.10
|
.
|
. |
1762/1763
|
.
|
-0.21
|
20.20
|
.
|
2.60
|
En janvier à Paris la moyenne de la température a été de -2,40°C et donc la Seine a été gelée. | |
1763/1764
|
El Niño
|
0.70
|
19.77 |
4.00
|
En février 1764 la Seine déborda de 7,33 mètre 22/06/1764 : une chaleur exceptionnelle a frappé la France : 37,50°C à Paris! |
||
1764/1765
|
.
|
0.29
|
20.77
|
.
|
3.50
|
26/12/1764 : un grand et épais verglas aurait recouvert la Beauce jusqu'au 31 "qu'on en avait point vu de mémoire d'homme, et que l'on ne pouvait aller ni à pied, ni à cheval". | |
1765/1766
|
.
|
-1.72
|
20.10
|
.
|
0.80
|
26/08/1765 : une importante canicule se produit à Paris avec 40°C, valeur également relevée (mais non datée) au cours de l'été 1920. Il faudra ensuite attendre 1947 pour atteindre une telle valeur. | |
1766/1767
|
maximum
septembre |
.
|
-1.04
|
19.17
|
.
|
1.00
|
Hiver très
froid : " On passait à Langon sur la Garonne les bufs, charrettes. Le courrier y passait ses voitures. Le vin se glassa dans les barriques. " |
1767/1768
|
El Niño
|
-0.6
|
19.67
|
.
|
3.30
|
. | |
1768/1769
|
.
|
0.14
|
19.03
|
4.20
|
. | ||
1769/1770
|
minimum
mai |
. |
0.33
|
19.13
|
4.00
|
. | |
1770/1771
|
. |
-0.18
|
19.17
|
.
|
3.80
|
. | |
1771/1772
|
.
|
-0.90
|
20.40
|
4.60
|
hiver neigeux. Du 13 au 17/01/1772, la neige tomba en telle abondance que les champs en furent couverts sous une épaisseur de trois à six pieds. 24/06/1772 : Paris a soufèrt sous une chaleur accablante de 36,80°C. |
||
1772/1773
|
. |
0.10
|
19.57
|
4.40
|
14/08/1773 : il a fait chaud à Paris avec 39,40°C à l'ombre!! | ||
1773/1774
|
. |
-0.55
|
20.17
|
4.70
|
. | ||
1774/1775
|
El Niño
|
0.18
|
21.27
|
5.80
|
.
|
. | |
1775/1776
|
maximum
avril |
.
|
0.32
|
19.90
|
.
|
2.30
|
Un hiver très froid, très rude dans le Nord, cette saison ne présenta par contre aucune anomalie remarquable dans le Centre et le Midi. Daprès la description dun contemporain, " lembouchure de la Seine sur une largeur de plus de 8000 mètres, se montra, dès le 29/01/1776 et les jours suivants, toute couverte de glaces, ainsi que cette partie de la mer comprise entre la baie de Caen et et le Cap de la Hève, en sorte que du Havre, la mer paraissait couverte de glace jusquà lhorizon ; cette glace était rompue par le flux et le reflux, ce qui donnait à notre mer lapparence de la Baltique ". Les fortes gelées commencèrent en France dans la nuit du 8 au 9/01/1776 et durèrent jusquau début de février. A Paris, la Seine fut entièrement gelée du 25/01/1776 au 6/02/1776. Le minimum absolu de température atteignit -17.2°C le 29/01/1776 à Paris et -22.5°C à Nancy le 1/02/1776, mais la couche de neige, qui dépassait 4 pouces dépaisseur, permit à de nombreux végétaux de résister à ces gelées exceptionnelles. La moyenne de la température de Paris en Janvier fut de -3,90°C et l'indexe du NAO de -2.89. |
1776/1777
|
. |
-0.38
|
17.77
|
.
|
2.10
|
14/08/1773 : il a fait chaud à Paris avcc 36,10°C à l'ombre!! | |
1777/1778
|
El Niño
|
-0.62
|
19.13
|
.
|
1.40
|
Été
caniculaire. 05/07/1778 : une canicule à Paris : 36,20°C ! |
|
1778/1779
|
minimum
septembre |
0.83
|
18.90
|
4.00
|
Été très chaud dans la France du Nord | ||
1779/1780
|
.
|
-1.15
|
20.17
|
.
|
2.40
|
28/12/1779 au 07/01/1780 : Trois tempêtes ont eu lieu lors d'un des hivers les plus froids des trois dernier siècles au U.S.A. La première tempête a produit à la Nouvelle Angleterre 45 cm à New Haven. La deuxième a été une tempête de neige violente en Caroline du nord. La troisième tempête a été emprisonnée à l'est de la Nouvelle Angleterre. | |
1780/1781
|
.
|
-0.92
|
19.77
|
.
|
3.60
|
Un printemps chaud suivit d'un été chaud | |
1781/1782
|
.
|
0.00
|
17.47
|
.
|
3.60
|
16/07/1782 : on a enregistré 38,70°C à l'ombre à Paris ! | |
1782/1783
|
El Niño
|
-0.31
|
18.77
|
4.40
|
11/07/1783 : canicule avec 36,30°C à Paris. |
||
1783/1784
|
.
|
-0.50
|
16.90
|
.
|
-0.60
|
Cest surtout dans le Nord de la France que cet hiver fit sentir ses rigueurs depuis le début de novembre jusquen avril, et la neige y tomba avec une telle abondance entre le 26/12/1783 et le 17/02/1784 que la circulation fut fréquemment interrompue. Le 30/12/1783 : il est tombé 60 cm de neige qui ont mis trois mois à fondre. Ce jours là, le minimum du thermomètre à Paris sabaissa jusquà -19,10°C et dans la capitale on enregistra 69 jours de gelée consécutifs. La terre fut gelée jusquà 65 cm de profondeur. En février 1784 inondation du Rhin |
|
1784/1785
|
maximum
janvier |
.
|
-1.25
|
16.93
|
3.90
|
Pendant l'hiver de 1784-85, le plus grand froid a été de -16,30°C à Bruxelles le 24/01/1785 et, de -24,40°C à Liège. Il commença à geler le 01/12/1784 et continua jusqu'au 2/01/17985 ; pendant ce dernier mois il y eut à Bruxelles 23 jours de gelée, du 2 au 04/01/1785 il y avait, eu un dégel pendant lequel la température avait atteint 7,20°C le 03/01/1785. En février on a compté 21 jours de gelée. Le dégel survenu le 27/02/1785 avec accompagnement, de grandes pluies a causé des inondations désastreuses. La durée de cet hiver a été de deux mois et dix jours sans dégel formel, mais avec des radoucissements à certains jours. Pour l'année 1785, le curé écrit : "l'hiver de 1785 sera longtemps mémorable par la grande abondance de ses neiges. La campagne en fut couverte durant six mois, à peu près, c'est à dire depuis le mois de décembre 1784 jusque vers la fin d'avril 1785. Comme il en était beaucoup tombé durant l'hiver 1784, on n'eut jamais imaginé que le suivant en donnerait encore en plus grande quantité. On fut trompé. Il en tomba à deux ou trois reprises jusqu'à 13 ou 14 pouces Il s'en fit partout en rase campagne, comme dans nos montagnes, des amas considérables, ces amas furent surtout occasionnés par une bise violente qui s'éleva le dimanche de la Passion 13/03/1785. A la suite d'une grande chute de neige, les chemins se trouvèrent obstrués partout dans la plaine comme dans les montagnes Ces neiges du mois de mars ne furent pas les dernières, les chutes du mois d'avril ne furent guère moins abondantes. On m'en croira si l'on veut, mais je certifie que le 14/04/1785, étant à Chalon sur Saône, j'ai vu de mes yeux, sur la place du Châtelet, un tas de neige de la hauteur au moins de 14 pouces." Lors de l'été 1785 il y a eu une grande sécheresse dans toute la France. Dans la Sarthe, les bestiaux se donnent ; à peine peut-on se défaire des chevaux, car on les refuse à qui les offre pour rien. On ne parle que de chiens enragés ; il en tué une quantité prodigieuse. Il en est de même dans le Limousin, où, par suite du manque de foin, les paysans abandonnent tous leurs animaux. Dans lAin, la disette de fourrage oblige à nourrir les ânes avec des sarments coupés dans les vignes. |
|
1785/1786
|
El Niño
|
-0.83
|
17.33
|
.
|
3.30
|
. | |
1786/1787
|
. |
-0.07
|
19.10
|
.
|
3.40
|
. | |
1787/1788
|
.
|
-1.23
|
18.20
|
5.10
|
.
|
la France
a connu un printemps et un été terriblement secs, qui ont compromis les récoltes. Les 10 premiers jour de juillet, la température été comprise entre 17 et 20°C minimum et elle est montée jusqu'à 28°C l'après-midi à Paris. Le 12/07/1788 : une chaude journée avec 33°C à Paris et 33,50°C maximale à Montmorency. |
|
1788/1789
|
minimum
mars |
.
|
-0.89
|
17.43
|
.
|
0.10
|
LEurope entière subit
les rigueurs de ce remarquable hiver, principalement du 10/11/1788 à
la mi-janvier 1789. A Paris, où la Seine resta gelée du
26/11/1788 au 20/01/1789, on compta 56 jours de gelée consécutifs.
Le 29/12/1788 : le thermomètre est descendu jusqu'à -25°C
à Chérisy, près de Dreux en Eure-et-Loir, 15 cm de
neige ont recouvert la région pendant six semaines. 31/12/1788
: le thermomètre est descendu à -21°5 à Paris,
(minimum absolu), on a mesuré 65 cm de neige dans la capitale et
la Seine été gelée sur 60 cm d'épaisseur.
Les bords des bassins marseillais ont été pris par les glaces. |
1789/1790
|
.
|
1.35
|
17.63
|
4.70
|
hiver doux en Belgique. Inondations catastrophiques durant le printemps à Nîmes Lété et lautomne 1790 sont tellement secs dans la moitié nord de la France quen de nombreuses régions les vignes ne donnent presque rien. Aussi le vin est-il dune cherté horrible, sans doute par une attention de la Providence qui a, par cette privation, arrêté et empêché une partie des excès et des atrocités auxquels se seraient portées les têtes déjà exaltées par un patriotisme mal entendu, si à cette effervescence de lesprit de parti se fût jointe la frénésie bachique. |
||
1790/1791
|
El Niño
|
1.41
|
18.23
|
4.80
|
12/06/1791 :
En Angleterre il neigea dans le Sussex située au sud de Londres à
200-300 mètres .d'altitude, se qui est rare surtout quand elle tient
! |
||
1791/1792
|
. |
-0.60
|
17.63
|
.
|
3.50
|
||
1792/1793
|
.
|
0.60
|
17.47
|
.
|
3.00
|
Été caniculaire et très sec. 11/07/1793 : le thermomètre monte jusqu'à 40°C à Valence dans la Drôme! 08/08/1793 : ce jour-là il a fait jusqu'à 38,40°C à Paris ! |
|
1793/1794
|
. |
-0.23
|
19.00
|
.
|
3.70
|
16/08/1793 : il a été relevé 38,10°C à Chartres! | |
1794/1795
|
.
|
-0.59
|
16.60
|
.
|
-0.80
|
Deux périodes de gelée intense : la première de la mi-décembre à la fin de janvier et la seconde de la mi-février à la fin de mars. A Paris, il y eut 42 jours de gelée consécutifs et la Seine fut gelée du 25/12/1794 au 28/01/1795 : le 23/01/1795 le thermomètre descendit à -23,50°C. Cest au cours de cet hiver que la cavalerie de Pichegru sempara de la flotte hollandaise bloquée par les glaces dans le Zuydersée. "Le Zuydersée était gelé, raconte Thiers ; nos escadrons traversèrent au galop ces plaines de glace, et lon vit des hussards et des artilleurs à cheval sommer comme une place forte ces vaisseaux devenus immobiles et qui se rendirent à ces assaillants dune espèce si nouvelle". En janvier la moyenne a été de -6,30°C seulement à Paris. | |
1795/1796
|
. |
0.83
|
17.07
|
6.40
|
.
|
hiver doux en Belgique et en France. En Janvier l'indexe du NAO fut de 3,11. | |
1796/1797
|
. |
-0.42
|
17.53
|
.
|
2.80
|
||
1797/1798
|
.
|
0.51
|
18.87
|
5.00
|
.
|
hiver doux en Belgique | |
1798/1799
|
maximum
février |
. |
-0.05
|
17.20
|
.
|
1.00
|
26/12/1798 : à Paris il a été enregistré -17,60°C minimum. Du 29/12/1798 au 19/01/1799 la seine a été gelée |
1799/1800
|
. |
-1.27
|
17.70
|
4.90
|
.
|
||
1800/1801
|
.
|
0.12
|
17.37
|
5.20
|
.
|
Pendant cet hiver d'une douceur exceptionnelle
en Belgique, le thermomètre s'est tenu longtemps entre 9°C
et 11°C et a souvent atteint de 13°C à 16°C au milieu
de la journée. Le 20/01/1801 on mangeait des artichauts de jardin,
le 22/01/1801 les abricotiers étaient en fleurs et on cueillait
des petits pois. Le 24/01/1801 et le 25/01/1801 on eut deux jours de gelée,
mais le 28/01/1801, la température était de nouveau printanière
et l'on vit voltiger des papillons. Minimum à Mons -7,50°C. 18/08/1800 : le thermomètre a plafonné à 35,50°C à Paris! Le 18/11/1801 les eaux de la rivière dAude sélevèrent à une hauteur plus considérable quelles ne lavaient fait depuis un siècle : le niveau de leau était monté à 5,90 m. se répand dans les bas quartiers de Carcassonne. |
|
1801/1802
|
.
|
-0.33
|
18.37
|
.
|
3.20
|
En janvier 1802 la Seine déborda de 7,45 mètre. 16/01/1802 : Paris a enregistré un minimum de -15,50°C. 07/08/1802 : le thermomètre affiche 36,40°C à Paris! |
|
1802/1803
|
El Niño
|
-0.86
|
18.73
|
.
|
2.70
|
L'été de 1803 il y a eu une chaleur excessive dans toute la France ; à Paris, on note 36,80°C le 31/07/1803. La Normandie ne reçut pas une goutte d'eau pendant 95 jours consécutifs. La Seine à Paris descendit plus bas qu'en 1719 de 27 centimètres. A Viviers, dans l'Ardèche, on recueillit 20 millimètres d'eau pendant les 3 mois de juin, juillet et août, alors que la moyenne de ce trimestre est de 180 millimètres. Été caniculaire dans la Vienne. | |
1803/1804
|
-0.42
|
18.53
|
5.40
|
.
|
|||
1804/1805
|
.
|
-1.17
|
16.83
|
4.50
|
En 1805 dans le Midi, l'année a été très sèche surtout en été : 73 mm de pluie à Avignon, de juin à octobre. Les mois de juillet et d'août sont particulièrement secs, car à Viviers (Ardèche), on ne recueille pendant ces deux mois que 3 millimètres de pluie. Un été caniculaire dans la Vienne | ||
1805/1806
|
minimum
juin |
El Niño
|
0.51
|
18.43
|
5.20
|
.
|
En Janvier 1806 il a eu une tempête violente en France |
1806/1807
|
0.78
|
19.93
|
5.60
|
.
|
En mars 1807 la Seine déborda de 6,70 mètre En 1807, il y a une grande sécheresse printanière à Carcassonne. |
||
1807/1808
|
.
|
-0.55
|
19.07
|
.
|
3.60
|
15/07/1808 : il a fait terriblement chaud à Paris avec 36,20°C. | |
1808/1809
|
.
|
-0.78
|
16.87
|
6.80
|
.
|
Cet hiver a été exceptionnel-lement doux à Paris surtout le mois de février qui se classe au 4ème rang depuis 1757 ! |
|
1809/1810
|
.
|
0.50
|
17.43
|
.
|
2.10
|
Le mois de janvier fut très sec avec pas une goutte de pluie et froid à Paris -1,50°C | |
1810/1811
|
maximum
avril |
.
|
0.32
|
18.10
|
4.80
|
Dans la région parisienne, l'été, et tout particulièrement le mois de septembre, est chaud et sec. Bon vin. Un été caniculaire dans la Vienne | |
1811/1812
|
El Niño
|
0.71
|
17.27
|
5.40
|
.
|
. | |
1812/1813
|
.
|
-0.24
|
16.50
|
.
|
3.60
|
Cet
hiver fut hâtif, très rude et fort long, il y avait déjà
eu quelques jours de gelée à la fin d'octobre 1812 mais, en
Belgique, le vrai commencement, de l'hiver a été le 10/11/1812.
Le froid a persisté jusqu'à là fin de décembre,
Il a diminué pendant la première décade de janvier,
mais a repris ensuite jusqu'à la fin. Après un mois de février très doux, mars a vu reprendre le froid jusqu'au 28/03/1813 ; le milieu du mois de mars a même été très froid. En avril, le temps a de nouveau été froid pendant, les premiers jours de la seconde quinzaine. En Belgique, les minima de la saison ont été de -16°C à Mons, et - 17,50°C à Liège. Dans cette dernière ville, la Meuse est restée prise par les glaces du 13/12/1812 au 6/01/1813. |
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1813/1814
|
El Niño
|
-1.59
|
17.43
|
.
|
2.00
|
L'hiver 1813-1814 dit hiver des cosaques, fut encore plus hâtif que celui de 1812-13. En Janvier l'indexe du NAO fut de -3,55. | |
1814/1815
|
.
|
-0.4
|
17.75
|
4.30
|
. | ||
1815/1816
|
.
|
0.08
|
15.30
|
.
|
2.60
|
Le volcan dIndonésie
le Tambora qui, au printemps de 1815, envoya dans le ciel plus de 100
millions de tonnes de poussières de roche est entré en éruption
et a dégagé un immense nuage de fumée. Alors le climat
de 1816 s'est considérablement refroidi : en Amérique du
Nord, il neigeait en juin et il gelait au mois d'août. |
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1816/1817
|
minimum
mars |
El Niño
|
1.37
|
17.10
|
5.30
|
.
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hiver doux en France et Belgique, une longue sécheresse hivernale et printanière handicape fortement les récoltes. (minima à Mons -6°C, à Liège -6°C) Eté frais et excessivement pluvieux en Belgique. |
1817/1818
|
.
|
0.59
|
19.17
|
5.90
|
.
|
Été caniculaire dans la Vienne. La sécheresse et la chaleur dans la moitié nord de la France commencent vers le milieu de mai et continuent durant tout l'été. | |
1818/1819
|
El Niño
|
0.85
|
18.10
|
6.50
|
.
|
||
1819/1820
|
.
|
-1.53
|
17.53
|
.
|
2.3
|
Périodes de froids intenses
au début de décembre 1819, en janvier 1820, au début
de février puis en mars il va y avoir une série de gelées
dont certaines très fortes En 1820 il a eu une inondation catastrophique dans la Somme, Crue à Melun. Le 6/09/1820 Carcassonne fut inondé. Les chiffres donnés diffèrent sur la hauteur du flot de 6,60 m à 7,40 m |
|
1820/1821
|
El Niño
|
-1.39
|
17.20
|
.
|
3.10
|
hiver doux en Belgique (Minima à Mons - 8,80°C, à Liège - 2,50°C) | |
1821/1822
|
.
|
1.13
|
19.67
|
.
|
6.9
|
10/06/1822 : il a fait exceptionnellement chaud à Paris : 33,80°C Été caniculaire
dans la Vienne. |
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1822/1823
|
.
|
-0.57
|
17.07
|
.
|
1.5
|
Hiver rigoureux dans le nord de la France, surtout en janvier. La Seine fut prise 2 fois, du 30/12/1822 au 08/01/1823 et du 15 au 29/01/1823 Le 23/02/1823 inondation à Amiens |
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1823/1824
|
maximum
septembre |
El Niño
|
0.43
|
17.87
|
4.50
|
. | |
1824/1825
|
.
|
0.11
|
18.90
|
5.80
|
.
|
La sécheresse
est à peu près complète à Paris au cours du
mois de juillet de cette année. Elle est également tèrs
marquée dans le Midi. Été caniculaire dans la Vienne. 19/07/1825 : 36°3 à Paris. |
|
1825/1826
|
.
|
1.32
|
20.23
|
4.00
|
Été caniculaire dans la Vienne et en Belgique. Par suite de la chaleur et de la sécheresse de l'été, et notamment de juillet, la Seine est plus basse à Paris de 10 centimètres qu'en 1719. 01/08/1826 : le thermomètre est monté jusqu'à 36,20°C à Paris! |
||
1826/1827
|
.
|
-0.73
|
18.33
|
.
|
1.60
|
le mois d'Octobre 1827 fut très pluvieux au sud de la France, les pluies torrentielles provoquèrent une crue extraordinaire de la Fontaine de Nîmes, le Vistre déborda. Le 9/10/1827 : un déluge de 792 mm à Joyeuse (Ardèche) | |
1827/1828
|
El Niño
|
0.24
|
18.07
|
6.00
|
.
|
. | |
1828/1829
|
.
|
-0.35
|
17.60
|
.
|
1.70
|
Lhiver 1828-1829 fut doux à Carcassonne "En 1829 en Normandie se solde par deux mètres de neige au sol, je ne connais pas les valeurs des minimas mais nul doute que pour maintenir une telle couche au sol dans une région aussi océanique, elles devait être très basses" |
|
1829/1830
|
minimum
septembre |
.
|
-1.18
|
17.33
|
.
|
-1.60
|
Lhiver 1829-1830 a été
lun des plus froids de ce siècle. Il débuta dès
la mi-novembre dans toute l'Europe et se prolongea jusqu'à la fin
de février, marqué, même en Languedoc et Provence,
par d'abondantes chutes de neige. De nombreux voituriers disparurent dans
cette neige dont l'épaisseur en Normandie dépassait 2 mètres.
La totalité des fleuves et rivières de France fut entièrement
prise : c'est ce qui se produisit en particulier pour la Seine du 28/12/1829
au 26/01/1830 et du 05 au 10/02/1830. Dans le port de Bordeaux, les navires
eurent beaucoup à souffrir des glaces. Au cours de cet hiver, on
enregistra des minima de -10°C à Marseille (28 déc et
2 fév), -15°C à Toulouse (29 déc), -17°C
à Paris (17 jan) et -28°C à Mulhouse (3 fév).
A Narbonne il a gelé presque sans interruption du 26/12/1829 au
17/01/1830. |
1830/1831
|
.
|
-0.9
|
18.43
|
5.30
|
.
|
En général cet hiver a été plus pluvieux que froid | |
1831/1832
|
El Niño
|
0.17
|
19.20
|
3.80
|
. | ||
1832/1833
|
.
|
0.17
|
17.73
|
4.50
|
Un hivers doux et pluvieux, de novembre 1832 à avril 1833 on note des pluies presque continuelles | ||
1833/1834
|
maximum
février |
. |
1.35
|
19.53
|
5.60
|
.
|
Ce printemps a été très sec, il n'a pas plu pendant trois mois en Doazit d'après la Mémoires de J-B. Barbe. 26 et 27/08/1834 : La crue du Furan et de la Loire ont détruit trois ponts de chemin de fer, interrompant le service pendant plusieurs jours. |
1834/1835
|
.
|
-0.23
|
19.23
|
5.70
|
.
|
L'hiver a été assez doux en Europe. Mais l'Amérique du Nord a été soumise à des températures très basses. Le 04/01/1835 : à Bancar et Newpor et Franconier le thermomètre est descendu jusqu'à -50°C. Les ports de New York et de Boston ont été entièrement gelé. Été caniculaire dans la Vienne. L'été est tellement chaud et sec que, dans le Centre, les mares et les puits sont à sec. |
|
1835/1836
|
. |
-0.10
|
18.90
|
.
|
3.60
|
Hiver très froid : "L'hiver a été des plus rigoureux sous tous les rapports,..., et une gelée générale du 17 au 18 avril, que la plupart des hommes n'oublieront qu'à leur mort. L'hiver, très rigoureux sous tous les rapports, excepté environ vingt jours vers la fin février, car les premiers jours de mars il faisait un vent très insupportable avec de la neige qui a duré plusieurs jours. (Mémoires de J.-Bpte Barbe, p.25)" Inondation presque générale vers la mi-mai dans une grande partie de la France qui a occasionné des pertes immenses, et surtout la Seine à Paris 29/11/1836 : une tempête a fait d'énorme dégâts à Londres avec ses rafales de130 km/h. |
|
1836/1837
|
El Niño
|
0.01
|
18.97
|
3.90
|
24/03/1837: la neige tombe sans discontinuer à La Neuville-Chant-d'Oisel (sur Le Havre) pendant 24 heures. du 5 au 06/04/1837 dans la nuit, à Neuville-Chant-d'Oisel il est tombé 34 cm de neige, puis dans la nuit du 8 au 09/04/1837 il a beaucoup gelé. le 01/05/1837, il restait encore de la neige dans les chemins creux. Il gèle comme en plein hiver et de fortes gelées se font encore sentir dans la première quinzaine de mai. 14/08/1837 : Une crue du Furan transforme
Saint-Etienne, en une ville lacustre. 20 personnes perdent la vie. |
||
1837/1838
|
minimum
mai |
.
|
-0.64
|
18.50
|
.
|
0.63
|
Hiver très
doux jusqu'au 8 janvier et qui devient
rigoureux en France mais seulement à partir de la mi-janvier. La
Seine fut prise du 18/01/1838 au 8/02/1838, et le Rhône fut gelé
à Avignon. 20/01/1838 : le thermomètre est descendu jusqu'à
-19°C à Paris et -14°C à Orange. En Janvier et Février l'index du NAO est de -1,37 et 1,10. |
1838/1839
|
. |
1.09
|
18.37
|
.
|
3.20
|
. | |
1839/1840
|
.
|
0.42
|
18.47
|
4.20
|
Le 9 et 10/12/1839, des pluies importantes s'abattirent sur Nîmes, provoquant une crue importante de la Fontaine de Nîmes | ||
1840/1841
|
.
|
-0.92
|
16.17
|
.
|
0.50
|
Lors de cette hiver il y a eu
deux périodes de fortes gelées : du début décembre
à la mi-janvier et du 1/02/1841 au 15/02/1841.Le 15/12/1840 : -14°C
à Paris. La Seine fut prise dès le 16/12/1840 à Paris
et à Rouen, la Loire dès le 19/12/1840. Le 15/12/1840, jour
du retour à Paris des cendres de Napoléon 1er, de nombreuses
personnes furent victimes du froid. Le même jour, 3 convois du chemin
de fer de Mulhouse à Thann durent s'arrêter, l'eau s'étant
congelée dans les locomotives. En décembre la moyenne générale
à Paris a été de seulement -2.70°C et l'indexe
du NAO de -1,64. Dans la Somme il y a une inondation catastrophique en 1841 |
|
1841/1842
|
.
|
1.34
|
20.23
|
.
|
2.50
|
Le 18/08/1842 : on observe à Paris une température de 37,20°C ; le total des pluies de cette année (402 mm) est un des plus faibles connus ; aussi le niveau de la Seine est-il plus bas de 18 centimètres qu'en 1719. Dans le Loiret, où aucune pluie appréciable ne tombe de la fin de mars au 15 septembre, les paysans déclarent n'avoir pas vu une semblable sécheresse depuis 1793. | |
1842/1843
|
.
|
0.37
|
17.30
|
.
|
3.70
|
Du 29/10/1843 jusqu'au 2/10/1843 la pluie n'a cessé de tomber sur Nîmes avec une continuité et une violence inouïes. De vrais torrents s'échappaient de toutes les rues, dans quelques quartiers bas de la ville, l'eau a pénétré dans les maisons, c'était un véritable déluge. Cette crue fut aussi extraordinaire que celle qui eut lieu en 1827. | |
1843/1844
|
maximum
Janvier |
.
|
0.13
|
16.37
|
.
|
2.90
|
. |
1844/1845
|
El Niño |
-0.93
|
16.47
|
.
|
0.40
|
Hiver extraordinairement neigeux dans les Ardennes et le Jura. Dans le midi de la France, les routes étaient encombrées par la neige. Il en était de même en Espagne et sur les montagnes du Maroc près de Tétouan. La Seine ne fut pas prise, mais la Saône, la Loire et le Rhin charrièrent des glaçons. Le mois de décembre eu une moyenne de -1°C à Paris | |
1845/1846
|
0.88
|
20.13
|
.
|
5.40
|
08/04/1892 : 25°C à Paris En raison de la forte chaleur de l'été, un important échaudage des blés se produit dans le Centre. Par contre, les vins sont de très bonne qualité. Il y a eu un été caniculaire dans la Vienne 17/10/1846 : Inondation de la Loire, se qui a causé beaucoup de morts, notamment à Feurs. De nombreuses maisons ont été détruites à Roanne et Balbigny. A Saint Just, le pont suspendu est emporté par les eaux, à Saint Rambert, tous les bateaux en construction sont détruits. |
||
1846/1847
|
. |
-0.66
|
17.93
|
.
|
1.30
|
hiver très rigoureux | |
1847/1848
|
.
|
1
|
18.10
|
.
|
2.90
|
A Paris, la moyenne en Janvier 1849 a été de -1,40°C. | |
1848/1849
|
.
|
0.64
|
17.87
|
.
|
5.50
|
10/07/1849 : Rochetaillé, Saint Etienne, et Valbenoite ont connu de gros dommages après une crue du Furan. | |
1849/1850
|
El Niño
|
-0.20
|
17.90
|
.
|
3.40
|
En plein il a neigé en Haute-Normandie et les convois ferroviaires sont touchés. 23/10/18150 : à Rouen la neige est tombé abondamment |
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