• LOI DE GNEVYSHEV ET OHL

Les cycles solaires sont numérotés d'un minimum à un minimum depuis le cycle n°1 de 1755/1766 dont le maximum a eu lieu en 1761. Et actuellement nous arrivons au cycle N°24 qui a eu son minimum absolu fin 2008 et qui devrait avoir son maximum vers 2013.Selon la loi de G-O (Gnevyshev-Ohl) un cycle numéroté impair est plus actif et donc avec plus de taches solaires que le cycle numéroté pair le précédant. Ce qui permet d'avoir une idée de l'activité solaire des cycles impairs.

Mais au cours de ces 23 cycles, la loi de G-O a été violée par 3 couples de cycles pairs-impairs. Ceux sont les cycle N°4-5 donc le cycle solaire de 1785-1798 et de 1798-1810, les cycles N°8-9 donc le cycle solaire de 1834-1843 et de 1843-1856 puis les cycles N°22-23 soit de 1985-1996 et 1996-2007 car contrairement à la loi de G-O le cycle numéroté impair n'est pas plus actif que le cycle pair le précédant.

Si comme l'a indique Mr Hathaway (de la Nasa, membre du panel de prévisions du cycle solaire) le cycle N°25 pourrait être un des plus faible de ce dernier siècle alors il y aura violation de la loi G-O entre les cycles N°24 et 25.


Graphique : Number of sunspot of cycle 1 to 23 either
maximum of solar activity from 1761 to 2000.
n Even cycle
n Odd cycle.

Les violations de la loi de G-O ont lieu près d'une période où le mouvement orbital du Soleil autour du barycentre est rétrograde et quand l'élan angulaire orbital du Soleil diminue beaucoup et rapidement. A ces périodes là on a approximativement un alignement de Jupiter-Soleil-Saturne-Uranus-Neptune donc le barycentre est près du centre du Soleil puis inverse avec un alignement du Soleil-Jupiter-Saturne-Uranus-Neptune environs 6 ans après à plus ou moins un an près. Donc une variation rapide de la distance entre le Soleil et le barycentre. Car quand Saturne-Uranus-Neptune sont du même côté du Soleil alors Jupiter qui a une période orbitale plus courte fait varier très rapidement la distance entre le Soleil et le barycentre.

Ci dessous vous avez la position des planètes gazeuses à deux moments donnés lors des cycles solaires qui ont violé la loi de G-O. Pour les deux premiers où la date est infèrieure à celle du début de la numérotation des cycles solaires, la loi de G-O a dû être violée mais on ne peut pas vraiement le savoir. Comme on le voit l'alignement des planètes gazeuses sont toutes du même côté puis entre 5 et 7 ans après, Jupiter est de l'autre côté du Soleil et les autres planètes gazeuses sont du côté opposé de Jupiter.

Position des planètes en 1625 et 1632 soit quand ces
cycles solaires ont dû violer la loi de G-O

Position des planètes en 1665 et 1672 soit quand ces
cycles solaires ont dû violer la loi de G-O

Position des planètes en 1805 et 1811 soit lorsque
le cycle impair N°5 a violé la loi de G-O

Position des planètes en 1845 et 1851 soit lorsque
le cycle impair N°9 a violé la loi de G-O

Position des planètes en 1985 et 1990 soit lorsque
le cycle impair N°23 a violé la loi de G-O

Position des planètes en 2023 et 2030 soit lorsque
le cycle impair N°25 a violé la loi de G-O

Cet alignement des planètes gazeuses arrive tous les 179,60 ans. C'est pourquoi les orbites différentes du centre de gravité du Soleil et du barycentre du système solaire se reproduisent séquentiellement avec une période de 179,60 ans. Cela doit être la cause du cycle de Suess ou de Vries comme le minimum de ce cycle solaire tombe lorsque l'élan angulaire orbital du Soleil varie rapidement soit à chaque période où l'activité du Soleil ainsi que les températures ont faibli soit lors des minimums de Oort, Wolf, Spörer, Maunder et Dalton.

Dans la figure ci-dessous on a la variation de la distance du barycentre-Soleil, de la vitesse du Soleil autour du barycentre, de l'accélération orbital du Soleil autour du barycentre, du taux de changement de l'élan angulaire orbital du Soleil, du nombre de Wolf des taches solaires et des anomalies de la température de l'hémisphère nord. Deux tirets verticaux espacés d'environs 43 ans apparaissent tout les 179 ans. L'écart entre les deux tirets verticaux assez proche est d'environs 43 ans soit la période conjonction de Saturne et Uranus.

Chaque tirets verticaux représentent une variation rapide de l'élan orbital angulaire du Soleil se qui se produit lorsque le centre du Soleil passe très près du barycentre, ce qui entraîne des variations d'angle theta rapides, et donc une vitesse angulaire qui peut devenir très élevée. Soit quand Jupiter est à l'opposé des quatre autres planètes joviennes par rapport au Soleil comme ce fût le cas en 1632 et 1672, 1811 et 1851, 1990 et bientôt en 2030.

Comme on peut le voir, les deux tirets qui reviennent tout les 179 ans soit quand la loi de G-O n'est pas suivie et donc que le cycle impair est moins actif que le cycle pair le précédant contrairement à ce qu'il devrait être. Chaque couples de ces tirets verticaux sont près d'une pèriodes où l'activité solaire et la température de l'hémisphère nord sont faibles ou diminuent.

Les pèriodes, 1632, 1811 et 1990 sont quand le mouvement orbital du
Soleil est
rétrograde. Elles sont indiquées par les lignes verticales
en pointillées. Les périodes, 1672, 1851 et 2030 qui correspondent
à une diminution rapide du mouvement orbital du Soleil
et sont indiquées par les lignes verticales à tiret.
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et sur une échelle plus grande (de l'an 800 à 2100)